Je dormais tranquillement dans mon lit du Palais de la Reine Blanche. Sans m'en rendre compte, la veille je m'étais endormie sur le livre que j'avais entamé. Raah làlà, non mais je vous jures. Je pris délicatement le bouquin dont la couverture était de velours sur ma table de chevet. Je le terminerais demain. Saphir, mon chat ailé, dormait paisiblement dans son panier d'oseille. Son ventre se soulevait sous ses réguliers ronflement. Inconsciemment, je souris. Ce chat blanc avait le don de me faire sourire, avec toutes ses bêtises. Je fila vite vers mon armoire, pour enfiler ma robe de dentelle et de soie. Des cris résonnèrent dans le château. Instinctivement, j'incanta une formule qui me vêtit d'une cuirasse d'or. Je pris mon épée d'Argent sertie d'émeraude, et descendis les escaliers quatre à quatre. Quand j'arriva sur les lieux, je fut choquée, et resta pétrifiée. Un homme en armure faisait brûler le château. A ses pieds se trouvait un cadavre, et je reconnut Andrew, celui qui m'avait accueillie ici en premier. Un domestique s'avança avec un courage que je ne pus qu'admirer.

«Que voulez vous monstre!»

Bien envoyé. L'assassin ne m'avait pas encore remarquée. Je m'avança silencieusement tandis qu'il répondait.

«Je recherche le ou la dirigeante de ce château! Tant qu'il ou elle ne seras pas la je démolirais pierres par pierres cet édifice!»

Ah la Reine Blanche? Il pouvais toujours courir cet enfoiré, nan mais oh! Il me faisait penser à un elfe avec ses oreilles et ses cheveux long de couleur d'argent. Je fit un bond et lui attérit sur le dos en hurlant:

« ORDURE JE VAIS TE FAIRE REGRETTER D'AVOIR TUÉ ANDREW SALE ENFOIRÉ! JE VAIS TE TUER! ET LA DIRIGEANTE TU L'AS JUSTE EN FACE DE TOI ABRUTIS!»

Bien sûr, ce n'était pas moi la Rein de ce château, je la couvrais simplement. D'ailleurs qu'est ce qu'il en savait hein? Avec une rage digne d'un tyranausaure, je lui enfonça l'épée dans le bras. Je ne voulais pas le tuer, seulement le faire souffrir pour avoir ôté la vie à un être vivant. De toute façon, mon créateur s'occuperait de son sort dans tout les cas. Je me releva, avec du sang sur mon armure. Je ne me rendait pas compte à quel point j'était belle quand j'étais en colère et maculée de sang.

Je vis l'homme se relever avec un rictus maléfique, le bras maculé de sang. Mais bon, j'étais confiante. J'étais immortelle, et vivais depuis la nuit des temps. A votre avis, qui avait appris aux premiers chevalier à se battre? Moi une femme! Cet intrus ne pourrait ni me battre, ni détruire mon château. Il aura seulement droit à une visite aux prisons, et peut-être le tuerais-je.

«Tiens donc enfin une créature avec un minimum de force dans ce monde, c'est toi la dirigeante de ce château?»

Nan nan c'est le pape, non mais franchement quelle question idiote. Il leva et les bras et cria.

«AIEDAIL!!»

Ses nombreuse blessures ensanglantées disparurent, remettant sa peau à neuf. Hmm.. alors comme ça il pouvait se régénérer? Koul. Avec habileté il se mit à faire tournoyer sa faux d'argent.

«Alors tu me montre comment tu dance?»

Il ne me laissa pas le temps de lui répondre qu'il se jeta sur moi. Une idée me vint en tête, je le laissa donc m'attaquer avec sa faux. Ce fut alors un ballet où j'esquivait chaque coup de l'elfe, jusqu'au moment où il me donna un coup dans les rotules. Non mais quel enfoiré! Il allait moins faire le malin, je vous le dit! Dans un hurlement de douleur, je tomba au sol, la joue contre le marbre de al salle.

«Encore vivante??! Étrange...tu me semble beaucoup plus forte que prévue en fait...dit moi:Qu'a tu fait pour obtenir une telle puissance? »

Me demanda-il sarcastiquement. Pfff abrutis, qu'il aille pourrir dans les entraille des enfers. Avec horreur, je remarqua un domestique, John, se jeter sur l'ennemis, un poignard à la main. L'elfe le remarqua. Il hurla avec hargne.

«BRISINGR! »

John tomba au sol, sans vie, complètement calciné. N'empêche que son attaque m'avais permis de me relever et d'incanter une formule ancienne, si ancienne que j'étais la seule à la connaître. Je me releva donc, comme neuve. Je me jeta sur l'elfe, et cette fois le frappa sans aucune pitié. Mon épée se ficha dans sa cuisse, et me mis à le frapper des me poings d'acier sur son visage pâle. Un craquement sourd me fis frissonner quand je lui frappa le nez, et je me releva lentement, majestueuse tel un cygne déployant ses ailes. Pour l'instant, il ne pouvait se relever, mon épée s'étant fichée dans le marbre en même temps que dans sa chair. Je posa mon pied sur son ventre, et me mis à lui parler.

« Oui je suis vivante. Pour ce qui est de ma force... ne cherche pas à me battre, ni à me tuer, tu ne le pourras jamais. Je vis depuis la nuit des temps, le Dieu m'a crée dans le but de défendre les faibles et de tuer les ordures comme toi. Personne ne peut s'opposer à lui.»

Je lui fis un sourire dénué des toute gentillesse.

« Jamais tu ne pourras me battre. A ton avis, qui a enseigner l'art de se battre aux premiers hommes de cette planète? Moi, une femme. Eh oui. Je me suis montrée clémente envers toi, maintenant, quitte ce château où je te le ferais regretter. Tu as déjà fait asser de dégât comme cela, ça ne te suffit pas?! »

Je lui enleva l'épée du corps. Puis me mit à incanter tellement vite que mes mots n'étaient pas perceptibles.

« Slur viiir brupl groooiis jlaaaaape! »

Je traça un rond devant moi avec mon épée, et l'ordure disparut, laissant tout son sang derrière lui. Je me dirigea vers le corps des deux domestiques, Andrew et John, et incanta une énième formule. Ils se mirent tout les deux à cligner des yeux, puis je demanda à d'autres domestiques de les conduire à leurs chambre. Je me tourna vers tout les domestiques présents.

« Je vous interdis de venir vous battre quand un intrus de ce genre envahit notre château. Je ne vais pas m'amuser à tous vous ressusciter à chaque fois, cela est très fatiguant voyez vous! Maintenant, allez vous reposer. »

Il s'inclinèrent tous et disparurent dans un "Oui ma reine, bonne nuit." J'eus un sourire fatigué, et me laissa tomber sur une chaise. J'incanta une dernière formule qui remit tout le château en état.

« Vlaaaar rooaaaar fiiiirte staaaaaantuuuaaaaatéééééé fiouuré! »